
Auteur : Jean d'Ormesson
Jean d'Ormesson est née à Paris VIIe , le 16/06/1925. Né d'un père ambassadeur du Front populaire et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles. Évoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là. Jean Lefèvre, comte d'Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : "L' Amour est un plaisir", "Du côté de chez Jean". Ses ½uvres dénotent insouciance et joie de vivre. Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de "La Gloire de l'Empire", Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde "traditionnellement moderne", il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme "Le Rapport Gabriel" ou encore "Presque rien sur presque tout".
En 2003, "C'était bien" raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort.
Avec "Une fête en larme" en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste.
Enfin en 2006, il se laisse aller et publie "La Création du monde", roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire.
En 2007 paraît son nouveau roman "Odeur du temps" aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille.
En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, "L' Enfant qui attendait un train", un album jeunesse, et "Saveur du temps", le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans "Les délices du palais" de Christian Vincent.
En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l'hôpital mais dont il est en rémission.
En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman "Comme un chant d'espérance".
Vient 2016, et ce petit manuel "Guide des égarés", un titre emprunté à Maimonide, qui lui permet en vingt-neuf chapitres de revenir sur ses thèmes de prédilection. (Source Babelio).
Edition : Edition Héloïse d'Ormesson
Prix : 16¤
Résumé :
« J'ai aimé Dieu, qui n'est rien aux yeux des hommes qui ne sont rien. Je n'ai détesté ni les hommes ni les femmes. Et j'ai aimé la vie qui est beaucoup moins que rien, mais qui est tout pour nous. Je chanterai maintenant la beauté de ce monde qui est notre tout fragile, passager, fluctuant et qui est notre seul trésor pour nous autres, pauvres hommes, aveuglés par l'orgueil, condamnés à l'éphémère, emportés dans le temps et dans ce présent éternel qui finira bien, un jour ou l'autre, par s'écrouler à jamais dans le néant de Dieu et dans sa gloire cachée. »
Mon Avis :
Cela fait quelques années que j'ai lu ce livre étonnant. Je ne vais pas vous cacher que mes souvenirs sont vagues, mais ce petit roman philosophique m'a laissé rêver. Rien c'est tout...
Nous vivons dans un monde oublié, où la nature et nous-mêmes évoluons à notre rythme. Le néant, le vide c'est quoi? Dans ce livre nous essayons de percer les mystères qui nous entoure. Ce livre se lit rapidement mais demande une grande concentration, car nous méditons sur rien et sur tout. L'écriture est fluide, le texte philosophique et même poétique. J'ai aimé me plonger dans ce livre, et un jour je le relirais peut-être...
Je le conseille à tous à partir de 20 ans.
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